Mike Blake a écrit le   Sam 17 Mai 2014, 7:57 pm

Mike émergea tout doucement de son sommeil. Les paupières encore lourdes, il était incapable d'esquisser le moindre mouvement. La chaleur l'avait complétement assommé. Enfin, il n'y avait pas que la chaleur qui y était pour quelque chose...
Allongé sur son matelas à même le sol, vêtu d'un simple caleçon, Michael ouvrit lentement les yeux. Il était dans son petit appartement qui n'était composé en tout et pour tout que d'un matelas, de cartons dans lequel se trouvait ses fringues, d'une télé, d'une table, de deux chaises et d'un frigo. Il n'y avait pas de clim et avec la chaleur ambiante son appartement était un vrai four. D'un geste encore endormi, il plaqua sa main sur son téléphone qui se trouvait par terre au niveau de son visage. Il ramena son bras de manière molassonne vers lui et parcourut les 20 messages laissé en absence. Il allait avoir du boulot ce soir. Beaucoup de livraison pour des gosses de riches qui allaient tenter l'expérience de leur vie, histoire de raconter ensuite à leurs camarades le trip de la mort qui tue !


"Bande de guignoles" songea-t-il avant de se lever péniblement.


Le premier de la liste s'appelait Kevin MacAllister, un abruti notoire, pédale de surcroit qui s'était déjà tapé ses services dans un autre domaine. Mike ne supportait pas ce type, tout simplement parce qu'il avait un poid chiche à la place du cerveau. Comment un mec pouvait-il être aussi abruti ? C'était humainement pas possible.
Il prit place sur le rebord de son lit, et composa son numéro de téléphone.


- T'es où ? Ok, je te rejoins dans 15, non 20 mn. T'as intérêt à être là !


Puis Mike raccrocha et se leva. Il enfila son jeans, un T-shirt, ses basket, vérifia sa marchandise et quitta son appartement miteux.
Mike avait encore des petits yeux non seulement à cause du manque du sommeil, mais aussi à cause du soleil qui l'éblouissait. Bordel de temps ! Il préférait largement quand il flottait.
Une fois arrivé, il attendit. La patience n'étant pas son fort, au bout de 10 mn, il le rappela



- T'est où ? Magne ton cul j'ai pas que ça à faire ! (en fait si, mais il à horreur d'attendre)


La longue silhouette arriva et le rejoignit dans un coin. Kevin ne cachait pas son plaisir de se retrouver dans un endroit sombre et discret en compagnie de Mike, sauf que Mike n'était pas là pour ça. Il lui tendit les 20gr de coc' qu'il lui avait demandé et tout en réceptionnant le paiement, regarda autour de lui



- Dégage vite fait, j'ai vu de la flicaille trainer dans le coin.


Le sourire de Kévin s'effaça aussitôt pour laisser place à la désillusion et à la panique. Les flics il les craignait et à cause d'eux, voilà qu'il ne pouvait pas passer autant de temps en compagnie de Mike qu'il l'aurait souhaité. Dans un signe de tête à la fois grave et sérieux, l'homme fit signe qu'il pouvait compter sur lui et s'esquiva de manière si suspecte, que n'importe quel abruti aurait trouvé son attitude louche. Mike le regarda prendre la poudre d'escampette en quittant tranquillement la ruelle.


- Crétin. Bougonna-t-il tout en allumant sa clope.


Des flics, il n'en n'avait pas vu un seul. Il avait mentit car sa présence le débectait et qu'il n'avait aucune envie de finir l'heure suivante dans ses bras. Rien que d'y penser, il frissonna de dégout. Alors qu'il sorti de la ruelle pour prendre à sa gauche, il ne regarda pas devant lui, trop occupé à regarder Kevin disparaître. Et fatalement ce qui devait arriver arriva, et il bouscula quelqu'un.

Jennifer A. Andrews a écrit le   Sam 17 Mai 2014, 8:34 pm

Mike Blake a écrit le   Sam 17 Mai 2014, 9:01 pm

Ils percuta une jolie blonde qui éclaboussa quelques goutte de son café sur lui. Bon sang ! Elle ne pouvait pas faire attention (dit le tout aussi fautif XD). Alors qu'il releva la tête pour faire face à la femme qu'il venait de bousculer, et qu'il s'apprêtait à raler, il se décomposa sur place lorsque ses yeux se posèrent sur elle. Devenu livide, il écarquilla les yeux de surprise et ouvrit légèrement la bouche de stupeur. Jennifer ?! Jennifer Andrews ?!! Mais qu'est-ce qu'elle fichait ici bon sang ?!!


La stupeur qu'il éprouvait, pouvait se refléter de la même manière dans le regard de la jolie blonde, qui cependant réagit beaucoup plus vite que lui et lui asséna un coup de sac en lui reprochant d'avoir laissé Alice dans l'inquiétude


- Non contente de m'ébouillanter il faut que tu me frappes aussi ? On dirait une petite vieille qui agresse un voleur comme dans ces vieux films pourris, se moqua-t-il


Elle avait sourit à sa plaisanterie, et il lui avait rendu son sourire. Neanmoins, il ne pouvait pas dire qu'il était ravie de la croiser. Il avait coupé les ponts avec toute sa famille et son passé, il était tranquille, loin de tout dans une ville ou il ne connaissait personne, et sur qui il tombait ? La meilleure amie de sa soeur ! Vous parlez d'un guigne !



- Et bien comme tu peux le voir je vais bien. Pas de quoi s'inquiéter. Salut ! Fit-il en commençant à la dépasser avant de revenir sur ses pas.


Finalement non, il ne pouvait pas partir comme ça. Il devait s'assurer qu'elle ne dirait rien, qu'elle ne dirait à personne où il se trouvait et surtout pas à Alice. Tout d'abord, parce qu'il ne voulait pas qu'on le retrouve. Même s'il était à présent majeur, il ne voulait plus rien à voir a faire avec sa famille. Quand à Alice, la seule personne capable de le comprendre, il ne voulait pas qu'elle sache ce qu'il était devenu. Il préférait qu'elle garde un autre souvenir de lui


- S'il te plait, fit-il en posant sa main sur le bras de Jennifer. Je vais bien alors je t'en supplie ne dit rien à Alice. Je ferais ce que tu veux, mais ne lui dit rien.


Il n'y avait pas que dans sa voix qu'il l'implorait de se taire, son regard était encore plus suppliant. On pouvait y lire une certaine détresse comme si sa vie dépendait de son silence.


- Qu'est-ce que tu fais à Genoa ? Voulut-il savoir intrigué

Jennifer A. Andrews a écrit le   Sam 17 Mai 2014, 9:16 pm

Mike Blake a écrit le   Sam 17 Mai 2014, 11:35 pm

Comme il le redoutait, Jennifer prit une mine confuse et embarrassée, lui confia qu'elle ne pouvait cacher une telle chose à sa meilleure amie. Michael laissa échapper un soupir exaspéré devant cette annonce, mais ne renonça pas pour autant, s'il fallait la supplier de ne rien dire, il le ferait. Il y avait bien longtemps qu'il avait laissé sa fierté de coté. Cette fois, à sa grande surprise, elle sembla plus réceptive et lui proposa un marché. Elle acceptait s'il acceptait de faire... le ménage chez elle ? Elle était sérieuse ? Elle le prenait pour son boy ou quoi ? Il arqua un sourcil de surprise avant de comprendre qu'elle plaisantait lorsqu'elle précisa que cela durerait jusqu'à la fin de ses jours.
Comment avait-il pu se faire avoir aussi facilement ? Mike eut un léger rire avant d'entrer dans son jeu. Il se courba et lui fit une révérence en déclara



- Vos désires sont des ordres madame. Puis, il se releva intrigué. Depuis quand tu as un chat toi ?


Lorsqu'elle lui révéla qu'elle était ici parce qu'elle était revenue auprès de sa famille, il se maudit intérieurement en se disant qu'il aurait du être plus réceptif à l'époque. S'il avait fait plus attention, il ne se serait jamais installé ici, de crainte de voir arriver ce qui était entrain de se produire. Ne le laissant pas le temps de ruminer contre lui-même, elle lui proposa d'aller boire un café, et sans lui laisser le temps de répliquer, elle passa son bras sous le sien et l'entraina avec elle.



- D'accord, si tu invites. Tu m'as ébouillanté tu me dois bien ça décréta-t-il dans un sourire


Un sourire qu'il perdit lorsqu'elle lui répéta à nouveau qu'elle n'aimait pas l'idée de cacher des chsoes à sa meilleure amie. Au moins, il y pensait, c'était déjà pas si mal. A lui de se montrer convaincant.
Ils entrèrent dans le café, s'installèrent à une table et en commandèrent chacun un


- Alors, demanda-t-il, comment va Alice ? Je veux dire, vraiment. Insista-t-il


Il se fichait de savoir qu'elle image renvoyait sa soeur au monde entier, car elle était très doué pour les faux semblant, comme tout le reste de sa famille du reste, cela devait être dans les gênes. Non, ce qu'il voulait savoir c'est comment elle allait réellement. Et qui d'autre que sa meilleure amie était le mieux placé pour lui répondre ?

Jennifer A. Andrews a écrit le   Sam 17 Mai 2014, 11:47 pm

Mike Blake a écrit le   Dim 18 Mai 2014, 12:05 am

Michael détourna le regard lorsque Jennifer lui révéla que les vacances étaient toujours très difficile pour sa soeur, surtout depuis qu'elle avait perdu la seule personne qui la comprenait vraiment. Il était mal à l'aise, pour sa soeur d'abord, qu'il avait lâchement abandonné, mais aussi de devoir évoquer des souvenirs de son passée avec une personne qui, non contente d'être probablement au courant de tout, lui rappelait ce passé qu'il cherchait à tout prix à oublier.



- Elle n'a pas besoin de s'inquiéter pour moi, je vais très bien et je suis content de savoir qu'elle voyage et qu'elle a prit sa vie en main


La serveuse arriva et leur déposa leur café. Michael en but une gorgée et reposa sa tasse lorsque Jennifer lui demanda comment lui, il allait. Il la regarda droit dans les yeux et lui sourit, prêt à lui mentir effrontément



- Ecoute super. Je travaille le soir dans un petit restaurant italien, le patron est sympa d'ailleurs et ça me permet de payer mon loyer. Et tu sais quoi ? J'ai même reprit la fac. J'ai obtenu une bourse. J'étudie l'économie et la finance. Tu vois tout se passe bien pour moi. Y a juste que je ne veux revoir personne. J'ai coupé les ponts, et je ne veux pas que ça change. Pour avancer j'avais besoin de couper les liens. Absolument tous les liens, je ne souhaite pas rester attaché d'une quelconque manière à qui que ce soit. Tu peux comprendre ?

Jennifer A. Andrews a écrit le   Dim 18 Mai 2014, 12:17 am

Mike Blake a écrit le   Dim 18 Mai 2014, 1:14 am

Mike perdit son sourire lorsque Jennifer lui fit clairement comprendre qu'elle savait qu'il lui mentait. A quoi l'avait-elle remarqué ? Il n'en n'avait pas la moindre idée mais toujours était-il qu'elle avait vu juste et qu'ils le savaient tous les deux. Mike était prêt à se braquer aussitôt et à se fermer aussitôt comme une huitre face à toute tentative de discussion. C'est alors que la jeune femme prononça la phrase magique : elle ne le forcerait pas à s'ouvrir à elle. Mieux encore, elle acceptait de ne rien dire à Alice. Toutefois, elle exigea une chose en retour, qu'en qu'à de besoin, il devait venir la voir tout de suite.


Le jeune homme avait toujours du se débrouiller tout seul, pourquoi cela changerait-il aujourd'hui ? Et puis il avait sa fierté, celle de ne rien devoir à personne, et encore moins à des gens appartenant à son passé.
Mike jeta un regard à la fois interrogatif et méfiant sur elle. Pourquoi voulait-elle l'aider ? Qu'est-ce qui la poussait à agir de la sorte ? Par pitié ? Par amitié ? Peu importait après tout, puisqu'il n'avait pas l'intention de lui demander quoique ce soit


- Ok. Merci pour le café, fit-il. Tu fais des études de quoi déjà ? Demanda-t-il soupçonneux tout en faisant tourner la tasse dans ses doigts, sans cesser de l'observer. Alors finalement toi et Alice etes restées amies. Je ne l'aurais pas parié, vous êtiez en si grande rivalité. J'ai jamais compris pourquoi d'ailleurs, une histoire de mec ? Et qu'est-ce qui vous a rapproché ?

Jennifer A. Andrews a écrit le   Dim 18 Mai 2014, 2:52 am

Mike Blake a écrit le   Dim 18 Mai 2014, 11:43 am

Il fut surprit de voir Jennifer s'ouvrir à lui aussi facilement à lui. A vrai dire, il ne s'y attendait pas du tout. Il pensait qu'elle resterait plus général, mais au lieu de ça, elle se dévoila sans retenu, avec franchise. Une franchise à laquelle il n'était plus habitué depuis bien longtemps. Il s'était quelque peu raidit lorsqu'il sut qu'elles études elle faisait et ses inspirations de carrière. Fort heureusement, elle ne s'y attarda pas trop, et lui expliqua quel était l'origine de leur rivalité et Michael ne pu retenir un petit rire moqueur


- Une histoire de popularité, c'est bien un truc de filles ça, se moqua-t-il tout en joignant ses mains devant lui, l'une dans l'autre


Il fut surprit néanmoins de découvrir que c'est une histoire d'infidélité qui avait fini par les rapprocher. Il ne pouvait pas prétendre connaître parfaitement Jennifer, mais il la connaissait assez pour savoir que le mec qui l'avait trompé avec sa meilleure amie était un pauvre type et qu'il avait perdu au change. Il sourit en baissant le regard sur son café. Il était content de savoir que sa soeur avait une amie comme elle en cas de besoin, mais bien sur, il n'était pas question de le lui dire. Il leva cependant son regard sur Jennifer lorsqu'elle revint sur l'aide qu'elle lui proposait. Son regard se fit bien plus dur qu'il ne l'aurait souhaité


- Je te remercie mais je n'ai pas attendu de te croiser pour apprendre à me débrouiller, je suis un grand garçon. Je me débrouille tout seul depuis suffisamment longtemps, même quand j'étais pas en âge de le faire, alors c'est pas maintenant que je vais me tourner vers quelqu'un. Je gère très bien ma vie tout seul !


Il s'était adressé à elle sur un ton de reproche, alors que pourtant, ce n'était pas à elle qu'il en voulait. Ce n'était pas elle qui aurait du l'aider, elle n'y pouvait rien, il en avait parfaitement conscience, malheureusement, c'était elle qu'il avait sous la main. Ne voulant pas se montrer désobligeant plus qu'il ne l'était déjà, il jugea préférable de ne pas s'attarder davantage et de prendre congé


- Je dois y aller. Merci pour le café.


C'est alors qu'un homme vint les rejoindre. C'était un afro-américain, assez fort le regard jovial et la voix chantante


- Mike Blake avec une copine ! Les miracles existent, bonjour gente dame, fit-il en lui prenant la main pour lui faire un baise main, mais Mike lui tapa dessus pour qu'il la lâche



- Pas touche ! Fit Mike.


- Tu nous présentes ? Fit l'homme


- John, voici Alice, Alice, John.


Mike lui jeta un regard discret pour qu'elle joue le jeu, ce que sembla comprendre la jeune femme. Pourquoi Alice ? Parce que c'était probablement le seul prénom féminin qu'il affectionnait


- Enchanté Alice, fit l'homme en s'asseyant à leur table. Dis donc Mike, tu regardes plus tes messages



- Je viens de me lever, j'ai bossé toute la nuit je te signale. Bouge tes fesses, tu déranges


- Rappelle-moi, fit John en quittant le siège. Alice, au plaisir


Mike le regarda partir en lui lançant un regard noir avant de lâcher un juron, puis son regard se posa sur Jennifer. Pas question de la laisser maintenant et de partir tout de suite. Et en plus il allait devoir lui donner une justification concernant la raison pour laquelle il venait de mentir sur son identité



- John se prend pour un Dom Juan, je préfère qu'il ignore comme tu t'appelles et le laisser croire qu'on sort ensemble, parce qu'il est assez collant quand une fille lui plait. Puis dans un sourire goguenard il rajouta. Et puis tu n'imagines pas à quel point j'ai toujours rêvé qu'on se rapproche.


Il faisait bien sur référence à ce qu'elle lui avait dit lorsqu'ils s'étaient foncés dessus. Si elle, elle plaisantait, lui ne plaisantait qu'à moitié. Jennifer était jolie, et était à son goût évidemment, quel homme pourrait rester de marbre devant son charme ? Mais indéniablement il avait bien conscience qu'elle n'était pas pour lui, elle était trop bien pour lui.


- Un copain ? Lui demanda-t-il en buvant une gorgée de son café

Jennifer A. Andrews a écrit le   Dim 18 Mai 2014, 2:33 pm

Mike Blake a écrit le   Dim 18 Mai 2014, 8:55 pm

Michael avait à nouveau engagé la conversation, et était parti sur un tout autre sujet, la vie amoureuse de Jennifer. Il se doutait bien que le sujet finirait par dévier forcément sur sa propre vie amoureuse, mais ça, ça ne le dérangeait pas. Il pourrait toujours enjoliver la vérité, la réadapter à sa sauce. Tout serait préférable à cet intérêt que Jenny portait sur sa vie, et ses problèmes. A sa grande surprise, la jolie blonde lui confia qu'elle n'avait pas de petit ami. En général les gens qui prétendait que l'amour n'était pas leur priorité était soit des personnes qui n'intéressaient personne, soit des gens qui fuyait toute forme d'attachement par peur comme lui. Jenny n'appartenait pas à la première catégorie de personne. Cette fille était belle, intelligente, marrante, sympa, n'importe quel garçon normalement constituer chercherait à la draguer. Alors c'était forcément la deuxième solution. Que fuyait la belle Jenny ?
Il était bien curieux, mais décida de s'abstenir de tout commentaire, s'il commençait à s'intéresser à elle, elle reviendrait forcément à la charge avec ses questions dérangeantes. Pas question de tendre le bâton pour se faire battre

Lorsqu'elle affirma qu'il devait forcément avoir une copine, Michael se mit à sourire franchement, dévoilant ses petites fossettes


- Qu'est-ce qui te fait dire ça ? Demanda-t-il curieux.


Il écouta son raisonnement avec amusement avant de s'adosser un peu plus contre le dossier de sa chaise.



- Oui et non. Disons que comme toi, je profite de mon célibat, et des rencontres d'un soir. Les relations sur du long terme c'est pas pour moi, décréta-t-il avant de lever son regard pénétrant sur elle. Si un jour tu as besoin de compagnie n'hésite pas à m'appeler


Il s'amusa de sa réaction et ne pu s'empêcher de sourire en la regardant faire signe au serveur pour qu'il leur serve une rallonge. Alors que ce dernier remplissait sa tasse, Mike observa Jenny tout en faisant pianoter sa main sur la table. Son sourire qu'il n'avait même pas eut conscience de lui adresser s'effacer si tôt qu'elle évoqua la possibilité d'accorder leur violon au cas où elle venait à croiser à nouveau John.
Michael se redressa sur sa chaise avant de se pencher en avant sur elle, dans un air faussement détendu.


- De un, Genoa est une grande ville, il n'y a aucune raison pour que tu recroise son chemin un jour. De deux, évite de lui dire que tu es polygame parce qu'il ne te lâchera plus. De trois, je vais te donner mon numéro de téléphone décida-t-il en le sortant de sa poche. Juste au cas où tua aurais la poisse de tomber sur lui et qu'il fasse son gros lourd. N'hésite pas à m'appeler je suis sérieux, que ce soit pour ça pour autre chose rajouta-t-il avec son petit sourire de séducteur accroché aux lèvres.  


Alors qu'il entrait son numéro de téléphone il leva les sourcils et ses yeux bleu sur elle, tout en affichant un sourire moqueur


- T'es vraiment polygame ou c'est comme pour le chat ?


Son petit sourire au coin était toujours affiché sur ses lèvres, finalement, même s'il avait d'abord maudit le destin d'être tombé sur elle, finalement, il devait reconnaître qu'il appréciait ce tête-à-tête. Jenny était une fille sympa, et puis par son biais il pouvait avoir des nouvelles d'Alice



- Et Alice, elle a quelqu'un dans sa vie ou peut-être quelqu'un qui l'intéresse... ?


Vu les traumatismes que sa soeur avait subit, il doutait fortement qu'elle ait laissé quelqu'un entrer dans sa vie facilement, mais peut-être se trompait-il, après tout, elle avait fait des études et semblait avoir réussi à prendre sa vie en main alors pourquoi n'aurait-elle pas quelqu'un pour la soutenir après tout


- A moins que vous vous soyez mises ensemble et là, je dis que la gente masculine n'a pas fini de se lamenter


Il plaisantait bien sur, il avait juste sauté sur l'occasion pour la charrier un peu, mais à vrai dire, il était content que sa soeur ait une amie comme elle. Toutefois, il y avait une dernière question qui lui brulait les lèvres, mais une question qu'il craignait de poser, mais il avait besoin de savoir. Sa main droite se mit à trembler nerveusement, et lorsqu'il s'en redit compte il referma ses doigts dans la paume de sa main avant de relever son regard sérieux sur Jenny


- Est-ce qu'elle aussi à coupé les ponts avec eux ou pas ?


Sa voix, son regard, tout était grave chez lui en cet instant. « Avec eux », il n'avait nu besoin de se montrer plus explicite avec Jennifer, elle savait pertinemment de qui elle parlait. Il espérait sincèrement que Alice n'avait plus le moindre contact avec eux. Elle avait 25 ans, et depuis bien longtemps, n'avait plus le moindre compte à leur rendre...

Jennifer A. Andrews a écrit le   Dim 18 Mai 2014, 9:19 pm

Mike Blake a écrit le   Dim 18 Mai 2014, 11:10 pm

Il avait fait mine de se lamenter lorsque Jennifer avait reconnu vivre le grand amour avec sa soeur, avant d'en rire enfin librement. C'était un petit rire discret, et léger, mais le premier qu'il avait laissé s'échapper depuis fort longtemps. Il devait reconnaître qu'il était fort déçu, mais guère surprit, de découvrir que sa soeur ne fréquentait personne. Par contre quelque chose lui avait fait hausser les sourcils dans un mouvement qui indiquait que ses paroles l'avaient intrigués lorsque Jennifer lui avait avoué qu'elle-même, en tant qu'amie, n'était pas du genre à pousser Alice vers les hommes pour vivre le grand amour. Il n'avait rien dit sur le coup mais était revenu sur la question.


- Pourquoi ça ? Demanda-t-il intrigué tout en s'adossant à nouveau contre le siège de son fauteuil sans la quitter de son regard pénétrant, comme s'il cherchait à lire en elle.


Par contre il ne masqua pas sa contrariété lorsque Jennifer lui révéla que Alice était toujours en contact avec leurs parents, malgré ce qu'ils lui avait fait. Il avait porté sa main à sa bouche, tout en essayant de maitriser la colère que cette nouvelle lui inspirait. Comment pouvait-elle encore leur pardonner ?! Il n'y avait aucune excuse pour ce qu'ils avaient fait.
Un sourire désabusé se dessina sur ses lèvres lorsqu'elle lui révéla que sa soeur le trouvait courageux d'être parti.
Comment pouvait-elle dire ça ? Lui se trouvait particulièrement lâche...



- Je me suis enfuis, il n'y a rien de courageux la-dedans. J'aurais du rester et le tuer. J'étais mineur, la peine aurait été forcément réduite, tant qu'à faire des conneries c'était là que j'aurais du en profiter, aujourd'hui c'est trop tard. Et encore, si ça se trouve je n'aurais rien eut puisque cela aurait été de la légitime défense. Toi qui est bientôt avocate en droit criminel, j'ai pas raison ? D'ailleurs, pourquoi avoir choisi cette voie ? Pourquoi le droit criminel ?

Jennifer A. Andrews a écrit le   Dim 18 Mai 2014, 11:26 pm

Mike Blake a écrit le   Lun 19 Mai 2014, 1:26 pm

Michael l'avait écouté religieusement lorsqu'elle lui avait dit d'une voix douce et posé qu'il aurais du vivre avec ce meurtre sur la conscience s'il s'était laissé allé à ses pulsions. Le jeune homme ne répondit rien, mais son regard reflétait sans aucun doute ses pensées. S'il l'avait fait, il n'aurait jamais éprouvé le moindre remords pour son acte. Jamais. Il en était persuadé. Par contre, il semblerait qu'il ait eut tort de s'imaginer que sous pretexte de sa minorité et des circonstances, il aurait été à l'abris d'un quelconque jugement. Michal soupira d'agacement tout en perdant son regard sur la chaise voisine qui était vide. Pourquoi n'arrivait-il pas à s'en étonner ? Dans cette société corrompue les innoncents payaient toujours tandis que les autres s'en sortaient sans être inquiété.

Il reposa son regard sur elle lorsqu'elle lui révéla les raisons qui l'avaient poussés à choisir le droit criminel. Sa situation lui revint soudainement vaguement en mémoire.

Ton père a été assassiné c'est ça ? Demanda-t-il. En fait, tu veux te servir de la justice pour te venger... une étinelle traversa son regard. Je trouve que c'est une excellente idée. Je vais peut-etre me mettre à étudier le droit moi aussi

Michael en était parfaitement capable. On avait toujours dit de lui qu'il avait du génie, si les circonstances et surtout sa vie avaient été différentes, nul doute qu'il aurait pu faire de grandes études. Il était peut-etre temps pour lui de se servir de sa matière grise. Il n'avait qu'à s'inscrire dans une bibliothèque de droit et étudier, non pas pour passer des concours dans le but de devenir avocat, ni même pour sortir de cette vie qu'était désormais la sienne, mais pour trouver un moyen de se venger, et à vrai dire, maintenant qu'il venait de parler avec Jennifer, une idéee commençait à germer dans son esprit. Pourquoi avait-il mit autant de temps pour y penser ?

Son sourire s'effaça lorsque Jennifer lui conseilla de laisser un peu de temps à Al, pour se libérer de leur entreprise.

- Elle n'y arrivera pas toute seule. Je compte sur toi pour l'y aider. Fit-il en se levant de sa chaise. Merci pour les café. Cette fois j'y vais. Jennifer, à propos de ce que tu m'as dit... Tu as peur d'aimer parce que tu as peur de souffrir... Je suis mal placé pour te dire ça mais la souffrance, le bonheur, les joies et les peines, c'est ça vivre. Si tu t'enfermes afin de te protéger, tu ne vivras jamais complétement, et ce serait dommage.

Il posa sa main sur son épaule et la regarda sans baisser le regard

- Tu restes encore un peu ? Parce que si tu t'en vas, je peux peut-etre t'accompagner un bout de chemin ?

Jennifer A. Andrews a écrit le   Lun 19 Mai 2014, 4:27 pm

Mike Blake a écrit le   Mar 20 Mai 2014, 10:06 am

Mike fut hébété de découvrir que le père de Jennifer était toujours en vie. Si du moins on pouvait appeler ça être en vie. Dire qu'il était maintenu en vie artificiellement serait beaucoup plus juste. Et ce, pas depuis 6 mois, ni même 1 ans, mais bien 22 ans. 22 ans de coma.

Son père n'était peut-etre pas mort, mais à ses yeux c'était tout comme. Qu'espérait-elle ? Qu'il se réveille comme par miracle ? Il était peut-etre temps qu'elle accepte la réalité. Mais après tout, si cet espoir la faisait vivre il ne faisait de mal à personne, si ce n'est à elle-même. Michael choisit donc de taire le fond de ses pensées à ce sujet pour le moment. A quoi lui servirait-il de se montrer blessant sur un sujet aussi sensible, sans compter que ce n'était pas ses affaires après tout. Et puis, il en avait peut-être déjà assez fait avec ses conseils sur sa vie amoureuse. Des conseils qu'il n'était pas prêt de suivre lui-même mais qui sembla avoir eut son petit effet sur la jolie blonde. Après tout c'était connu, les conseils sont toujours bon pour les autres.

Finalement, elle choisit de profiter encore un peu de sa compagnie, aussi paya-t-elle leur consommation et tous deux quittèrent l'établissement pour arpenter à nouveau le trottoir de la ville. Mais ils n'allèrent pas bien loin, car la jeune femme s'arrêta ,et et lui avoua ne pas être du quartier. Ça à vrai dire, il s'en doutait un peu

Dans ce cas, que faisais-tu là ? Questionna-t-il amusé

Par contre son sourire disparu si tôt qu'elle lui suggéra de le raccompagner jusque chez lui, d'où elle prendrait un taxi.

Il n'était absolument pas question de la conduire là où il vivait, non seulement ce n'était pas un quartier pour elle, mais en plus il ne voulait pas qu'elle sache où il vivait précisément. C'était déjà bien assez suffisant qu'elle sache qu'il vivait dans cette ville, il n'allait pas en plus se risquer à lui montrer où il vivait.

- Non, je ne vais pas chez moi là, répondit-il un peu séchement clairement sur la défensive

Parler des autres ne le dérangeait pas, mais tout ce qui le touchait de prêt ou de loin était secret défense et le faisait incontestablement se braquer. Réalisant qu'il s'était montré un peu plus sec qu'il ne l'aurait souhaitait, il se radoucit.

- Je suppose que tu loges dans le Hightown, c'est plus ton style. Si c'est par là que tu vas, on peut marcher, je dois m'y rendre aussi

Ce qui du reste était la vérité. Il avait des clients à voir. Jason Pack, l'avait contacté pour lui acheter de l'herbe afin d'agrémenter la soirée qu'il organisait ce soir. Johanna Colby lui avait demandé de passer entre 14h et 16h pour s'envoyer en l'air avant que son mari ne rentre du travail à 18h. Diane Lewis lui avait commandé du LSD, et un petit nouveau qu'il ne connaissait pas, lui avait donné rendez-vous dans le parc pour lui acheter de la marijuana

Ils marchèrent côte à côte en silence durant un instant, puis Mike reprit la parole.

- 22 ans. Ton père est dans le coma depuis 22 ans. J'ignorais qu'on vous gardait en vie aussi longtemps. Tss, j'étais même pas né. Pourquoi ? Demanda-t-il en la fixant droit dans les yeux. Pourquoi vous vous obstinez à le garder en vie ? Si j'étais lui, j'aurais souhaitais que l'on ne s'acharne pas à me garder en vie. Tu te berces d'illusion si tu crois qu'au bout de 22 ans il va finir par se réveiller. Et même si c'était le cas, dans quel état il sera à ton avis ? Tu y as pensé ? Il ne sera jamais plus celui que tu as connu. Vous devriez mettre le fin à son calvaire, et au votre aussi. Il serait peut-être temps de faire votre deuil tu ne crois pas ?

Finalement, il n'avait pas tenu bien longtemps, il avait fini par partager le fond de sa pensée. Il n'y avait aucune agressivité dans le son de sa voix, ni même aucun reproche ou quoi que ce fut dans ce style. C'était juste l'analyse froide et détaché d'un homme qui ne croyait plus au miracle depuis longtemps et qui était du genre à dire ce qu'il pensait. Conforter les autres dans leurs illusions n'était absolument pas dans sa nature, il préférait de loin la franchise, même si elle n'était pas toujours agréable à entendre

Jennifer A. Andrews a écrit le   Mar 20 Mai 2014, 10:47 pm

Mike Blake a écrit le   Mar 20 Mai 2014, 11:06 pm

Michael l'observa se braquer dès lors qu'il avait donné son point de vu concernant l'hospitalisation de son père. Un point de vu, qui, comme il fallait s'en douter, était très loin de lui convenir. Il ne pouvait pas dire que ça l'étonnait, et il devait avouer qu'elle était plutôt mignonne quand elle était en colère.

- Si ça te plait de porter des œillères c'est ton problème, mais un jour ou l'autre tu devras bien finir par te faire une raison, et crois-moi, plutôt sera le mieux. Je pense qu'il est temps d'avancer plutôt que de t'accrocher à un fantôme de ton passé.

Il l'observa durant un instant avant de continuer

- Tu es plutôt habituée à ce que les gens abondent dans ton sens n'est-ce pas ? Je vais continuer à pieds, je voudrais pas t'imposer davantage mon insupportable présence.

Il s'avança avant de s'arrêter à sa hauteur. Il voulu lui dire qu'il était temps qu'elle grandisse et qu'elle cesse de s'accrocher à son père comme une petite fille qui ne veut pas le laisser partir, mais il estima en avoir assez dit à ce sujet. Il voulut ensuite lui rappeler de ne pas parler de lui à Alice, mais vu l'état de contrariété dans lequel il venait de la mettre, il jugea là aussi préférable de ne rien dire, de crainte qu'elle s'empresse de faire l'inverse juste pour le contrarier. Finalement, il décida de garder le silence, et la dépassa en sortant un joint de sa poche. C'est ce qu'il s'apprêtait à fumer avant de lui tomber dessus un peu plus tôt, et c'est donc ce qu'il allait faire en se rendant dans le Hightown

Mike Blake a écrit le   Mer 28 Mai 2014, 9:14 am

[Echange terminé]

Ambre Moore Black a écrit le   Jeu 29 Mai 2014, 3:43 pm

Résumé du sujet :
Jennifer croise par hasard Mike le frère de sa meilleure amie Alice dont elles n’ont aucune nouvelle depuis 4 ans. Mike demande à Jennifer de ne rien dire à Alice. Jen ne se voit pas cacher quelque chose à Alice. Mike soupire et prend des nouvelles de sa sœur. Jen lui explique qu’Alice ne voit pas quitter Cambridge et il manque beaucoup à Alice depuis tout ce temps. Mike a conscience d’avoir abandonné sa sœur et est soulagé d’apprendre qu’elle va bien et qu’elle voyage beaucoup. Mike de son côté apprend à Jen qu’il travaille le soir dans un restaurant italien sinon la journée il va à la fac mais il a eu besoin de couper les ponts avec tout. Finalement, Jen accepte de ne rien dire à Alice pour le moment. Mike est surpris qu’elles soient encore amies alors qu’elles étaient un peu en rivalité à l’époque en partie à cause de leur caractère similaire, et non pas pour une histoire de mecs comme semble le pensait Mike. Un homme afro-américain les aborde et demande à Mike de lui présenter Jen mais il le chasse aussi vite qu’il est arrivé. Ils se renseignent leur vie amoureuse puis Mike apprend ce qui est arrivé au père de Jane. Mike ne peut pas s’empêcher de lui dire qu’elle se fait des illusions si elle croit que son père va se réveiller après 22 ans de coma. Il pense que Jen et sa famille devraient mettre fin à ce calvaire, surtout qu’il n’a aucune d’être comme avant s’il se réveille. Jen est contrariée par ce qu’il pense, et met fin à la conversation alors qu’ils avaient prévu de marcher un bout ensemble.

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