Comme à tout les matins ou je me levais afin d'aller m'assoir sur le siège de mon cabinet , afin de lire mon journal alors que je faisais mon numéro un et par moment mon numéro deux, je me permettais de chanter ma chanson fétiche bien que je sois très peu talentueux … en fait je chante comme une casserole mais chut.

Take me down
To the paradise city
Where the grass is green
And the girls are pretty
Take me home

Just a' urchin
livin' under the street
I'm a hard case
that's tough to beat
I'm your charity case
So buy me somethin' to eat
I'll pay you at another time
Take it to the end of the line

Ragz to richez or so they say
Ya gotta-keep pushin'
for the fortune and fame
It's all a gamble
When it's just a game
Ya treat it like a capital crime
Everybody's doin' their time



Strapped in the chair
of the city's gas chamber
Why I'm here I can't quite remember
The surgeon general says
it's hazardous to breathe
I'd have another cigarette
but I can't see
Tell me who you're gonna believe



So far away
So far away
So far away
So far away

Captain America's been torn apart
Now he's a court jester
with a broken heart
He said-
Turn me around and
take me back to the start
I must be losin' my mind-
"Are you blind?"
I've seen it all a million times

J'aimais bien me changer les idées en chantant Paradise City, de Guns n Roses, mais j'étais loin de me douter que ce matin mon rituel allait rencontrer un accroc de taille, en effet en tournant la tête je remarquai des fils , sur ma droite, qui reliait le cabinet à une batterie.

Non mais c'est quoi ce bordel.

Dis-je à voix haute et puis étendant le bras, déroulant un peu de papier afin de m'essuyer l'arrière-train, je vis la mention suivante écrite en grosse lettres.

BOOM T'ES MORT.

Je savais que cette histoire était liée à ce que je faisais pour Newmann tout comme je savais qu'il y avait également un lien avec ce qui m'avait presque tué. Je ne parvenais plus à bouger, tellement j'étais sidéré par la peur, et puis au bout de 30 minutes j'entendis frapper mais je ne répondis pas tellement j'étais paniqué et puis je ne voulais pas mettre qui que ce soit en danger. Finalement il s'agissait d'un collègue flic, lorsqu'il entra chez moi inquiet que je ne lui réponde pas je lui fis savoir que je me trouvai à la salle de bain et de me voir sur le siège de toilette l'avait fait rigoler.

Toi si tu fais encore une blague je me lève et tu vas sauter avec moi mon gros.

Bien sur il savait que je faisais de l'humour pour nous changer les idées et il décida d'appeler l'équipe de déminage car ils étaient les seuls à pouvoir nous aider. Arrivé sur place ils nous expliquèrent que la seule façon de me tirer de ce pas était de me lever de l'endroit ou je me trouvais afin d'aller m'abriter dans la baignoire... le fait qu'elle était en fonte allait faire en sorte de me protéger contre l'impact de la déflagration. Je leur avais demandé de me laisser avec mon collègue étant donné qu'il était le seul en qui j'avais confiance et évidemment je réussi à m'en sortir puisque je suis en mesure de vous écrire c'est quelques lignes.

Depuis ce moment, bien que le chef eu tenté de me faire parler, je suis demeuré muet comme une carpe et je me retrouve contraint à habiter dans ma caisse. Bien sur j'aurais pu me tourner vers Jack ou vers Sophie mais il est hors de question que je demande quoi que ce soit à qui que ce soit … je m'en voudrais de leur faire courir un danger quel qu'il soit.

Comme à tout les matins, depuis une semaine, je me réveille après une courte nuit à dormir dans ma caisse et j'en profite afin d'aller me doucher au gymnase du coin pour ensuite me diriger au restaurant du Athletic Club afin d'y prendre mon petit déjeuner.